2electron vient de présenter sa dernière moto électrique, pour le moment au stade du concept : l’Emula ! Ultra-sportive, elle est capable d’atteindre les 250 km/h en silence, ou bien dans un tonnerre mécanique… Tout ceci, au choix de son pilote.
Un concept foudroyant
Disposés à différents endroits de l’Emula : sous la selle, sous le réservoir, dans les caches latéraux… Six haut-parleurs sont capables de restituer, pour le moment, le bruit et les vibrations de trois moteurs thermiques :
- Un 600 cm3 de 1999, 100 chevaux à 13 000 tours/minutes, quatre cylindres, quatre temps.
- Un 800 cm3 de 2004, 77 chevaux à 9000 tours/minutes, bicylindre, quatre temps.
- Un 250 cm3 de 1989, 60 chevaux à 12 500 tours/minutes, bicylindre, deux-temps.
Le constructeur a annoncé que d’autres modèles seront prochainement ajoutés.
Là où l’on va, on n’a pas besoin… de route
C’est via son ordinateur de bord nommé « McFly », en référence au personnage emblématique de l’inoubliable série de trois films « Retour vers le futur », que l’on peut paramétrer cette moto électrique afin qu’elle émule ces moteurs afin de restituer leurs sensations d’époque à son pilote. Le changement de mode se fait de manière tactile, comme sur un smartphone.
Broaaa, vroum, brapppp
Tout y est. Le démarreur. La chaîne. Le point mort. Le bruit de l’embrayage. En parlant de l’embrayage, l’Emula, pourtant électrique, en est équipé. Celui-ci est « anti-dribble ». L’anti-dribble est un système d’embrayage permettant de limiter drastiquement les effets du frein moteur lors des rétrogadages à haute vitesse. Il désaccouple en partie la roue arrière du moteur lorsque celle-ci est en situation de le faire tourner plus vite qu’il ne devrait. Cela permet notamment de réduire les pertes d’adhérence.
Six haut-parleurs connectés
Afin de restituer le plus fidèlement possible les sensations espérées, l’ordinateur de bord équipant l’Emula se coordonne avec la poignée d’accélérateur, le levier et la pédale d’embrayage en temps réel. On accélère à fond, et le moteur rugit dans les six enceintes. Ça gronde, ça pétarade. Les quatre shakers de basse vrombissent pour reproduire les vibrations des moteurs d’antan. Situé à l’arrière, près de là où l’on aurait pu installer un pot d’échappement s’il y avait eu besoin, un autre haut-parleur s’occupe de restituer le bruit significatif de l’échappement de chacun de ces moteurs. On peut aller « chercher le rupteur », le faire rugir librement, sans jamais risquer d’abîmer quoi que ce soit. Sous le ventre du pilote, un subwoofer compact reproduit les basses fréquences que l’on peut ressentir avec de tels moteurs. Les vibrations sont aussi émulées sous la selle et depuis le guidon de l’Emula. Tout est virtuel, mais pour autant, bien présent. Pour autant, moteur électrique oblige, il n’y aucun gaz d’échappement, aucune odeur, aucune pollution.
Et une pincée d’humour
Prenant très au sérieux la question de l’absence de bruit sur les véhicules électriques, le constructeur 2electron propose aussi un mode sans bruit ni vibration. Ce mode éteint notamment les enceintes. L’Emula retrouve alors le « bruit » significatif d’un deux roues électrique. Ce mode s’appelle : Emula-Boring, donc, Emula-Ennuyeuse.
À quand le bruit et les vibrations d’une Motobecane AV7 sur l’Emula ? Et vous, quels modèles voudriez vous voir arriver sur cette moto ?
[…] Il y a quelques semaines, nous vous avons parlé d’un nouveau concept de moto électrique, l’Emula de 2electron. Ultra-sportive, capable d’atteindre les 250 km/h… Elle est aussi très sonore ! Grâce à son système sonore embarqué, elle émule nombre du bruit des moteurs de motos thermiques. […]