On pensait le Sur-Ron unique en son genre. Ce n’est peut-être plus vraiment d’actualité avec l’arrivée de la compagnie néo-zélandaise UBCO et de son FRX1.
Ka Mate
Lancée en 2014 par deux néo-zélandais, Daryl Neal et Anthony Clyde, UBCO a vu son envie de s’imposer sur le secteur du motocross électrique croitre de façon fulgurante. Suite à son succès en Océanie, en Asie, et même aux USA, la jeune entreprise s’attaque à l’Europe. Avec toujours cette idée de produire un deux-roues électrique léger.
C’est ainsi qu’est né le FRX1. Un intermédiaire entre une motocross et un VTT, le tout propulsé par un moteur électrique. Oui, en effet, comme un certain Sur-Ron Light Bee. C’est justement un concurrent direct !
Un vrai vélo
De l’extérieur, difficile de nier son étroite descendance avec l’univers du VTT. Pas d’homologation pour circuler sur la voie publique, aucun aspect pratique, c’est bel et bien un VTT auquel on a retiré les pédales.
Avec seulement 60 kg sur la balance, ce FRX1 est extrêmement léger. Bien qu’il soit 13kg plus lourd qu’un Sur-Ron, ce dernier se rattrape avec une puissance maximale de 15 kW et une batterie de 2.2 kWh. La promesse est une vitesse de pointe de 80 km/h, un couple de 280 Nm et une autonomie max de 100 km.
Enfin, le reste de la partie-cycle tient la route avec un cadre en aluminium, un freinage à disque à l’avant et à l’arrière ainsi que des suspensions réglables.
Un tarif trop élevé ?
Maintenant, il y a un élément qui nous a refroidi. Son prix ! Affiché 8 999 €, il est deux fois plus cher que la version off-road (non-homologuée) du Sur-Ron Light Bee ! Et même 1000 € de plus que la KTM Freeride E-XC, qui pour le coup, est une vrai moto de cross électrique…
A voir si dans la pratique, cet écart de prix se justifie. Ou pas.
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