Test du Yamaha Xmax 125 face à l’électrique

Le Xmax 125 est un maxi-scooter fabriqué par Yamaha, en France, dans l’usine MBK de Saint-Quentin, dans l’Aisne. Depuis sa création en 2006, Yamaha en a vendu environ 150 000. Avec 6426 exemplaires commercialisés, le Xmax 125 est la seconde meilleure vente de l’année 2019, juste derrière le Honda Forza et devant la Yamaha MT-07. Le Xmax 125 est tels tous les équivalents 125 cm3 du marché, il se conduit avec un permis A1. Ce scooter est donc accessible dès 16 ans. On pourra aussi l’acquérir avec le permis B et la formation de sept heures à effectuer en auto-école. Enfin, le Xmax 125 est aussi accessible aux détenteurs du permis A2 ou A. Le bloc moteur du Xmax 125 est un monocylindre de 9 kW à injection électronique. Son moteur est souple et la vitesse maximale de 122 km/h compteur est atteinte rapidement, de manière fluide, équilibrée. Un regret, comme sur de nombreux véhicules thermiques : le Xmax 125 nous apparaît un peu trop bruyant. Au fil des années et des différentes révisions, Yamaha a su améliorer le confort de son scooter. La tenue de route est aujourd'hui quasi irréprochable. En ville, les défauts de la route sont plus que correctement gommés par la fourche à double té et le double amortisseur arrière. Malgré son poids de 175 kg, le Xmax 125 reste très maniable. À tel point qu’il semble parfois faire 100 kg de moins ! À basse vitesse, il dispose d’un équilibre surprenant : en interfile, cela sera fort utile. Les accélérations peuvent être dosées finement grâce à une transmission aussi douce que souple. Sur voie rapide, à haute vitesse, il reste stable, sans vibration. Chaussés de pneus Michelin City Grip, le Xmax 125 est équipé de l’ABS et d’un simple disque double pistons à l’avant, simple piston à l’arrière. L’ABS ne nous a pas surpris : il ne se déclenche pas sans prévenir. Le Xmax 125 dispose d’un grand coffre éclairé capable de recevoir deux casques intégraux. Le tablier se voit notamment doté d’une boîte à gants verrouillable. Que cela soit cette boîte à gants ou ce coffre, l’un et l’autre s’ouvrent grâce à un bouton central situé sous le contacteur. À droite du tablier, on trouvera une seconde boîte à gant, jumelle de la première. Celle-ci n’est pas verrouillable. Question place, ces boîtes ne sont pas très profondes, mais il y a de quoi y loger un smartphone. Leur conception semble très solide. Le tableau de bord du Xmax 125 mélange un double compteur à aiguille (vitesse et tours/minutes) encadrant un petit écran TFT rétroéclairé regroupant nombre d’informations. Notamment, horloge, trip partiel, réservoir et température moteur. La première révision du Xmax 125 aura lieu en fin de rodage, à 1000 kilomètres. Il faudra compter une petite cinquantaine d’€. Ensuite, chaque révision devra avoir lieu tous les 6000 kilomètres. Chacune de ses révisions coûtera de 100 à 200€. Ce coût est variable d’une concession à l’autre et s’entend hors consommables (courroie, bougie…). Les retours clients concernant le Xmax 125 sont élogieux en de nombreux points. On trouve sa maniabilité excellente, on flatte son autonomie de près de 350 kilomètres. Le confort de sa selle, même avec un passager. On le trouve à l’aise en ville, mais aussi en dehors, dans la limite imposée par sa cylindrée. En revanche, on le trouve parfois un peu cher. Les grands ont tendance à trouver la bulle d’origine un peu courte, tandis que les personnes de moins d’un mètre soixante-dix trouvent la selle trop large.