Tous ceux qui ont vécu l’expérience le savent, un accident de la circulation arrive toujours trop vite. Les publicités de la sécurité routière l’appuient depuis des années, et pourtant… Il y a quelques jours, j’ai frôlé un accident grave. Et mon scooter électrique m’a notamment permis de m’en sortir sans une égratignure.
Tout va bien
Avec le recul et les nerfs enfin relâchés, je peux l’affirmer sans peine, sans exagérer. Je dois la vie sauve et entière – deux bras, deux jambes, la colonne vertébrale pas toute de traviole et la tête à la bonne place – à un immense coup de chance. Puis, au fait d’être bien réveillé et à une vitesse basse. Mais aussi, à mon scooter électrique Niu.
Un accident, ça arrive à tout le monde
Des non-accidents comme celui-ci, des frayeurs, il en arrive des centaines chaque jour en France. Des milliers, peut-être. Nous n’en savons rien. Alors, cette frayeur-là, cette histoire-là n’a rien d’exceptionnel.
L’acteur principal
Je conduis donc depuis quelques mois un Niu NQi Pro. Il est intégralement d’origine. J’ai juste ajouté le support de smartphone officiel. Je gonfle mes pneus régulièrement. J’ai fait réviser mon deux roues suite aux trois mois après sa première mise en circulation. Et puis voilà. J’ai acheté un électrique pour avoir la paix, je suis servi.
La scène
C’était une fin d’après-midi de ce début de semaine, peu avant le couvre-feu. Ce début de semaine où le temps a commencé à se radoucir. Encore haut à cette heure-là, le soleil sortait enfin. Je circulais sur une route départementale toute droite, avec une visibilité exceptionnelle. On voyait à un kilomètre devant soi et derrière soi. Sur mon Niu blanc et rouge, je revenais d’aller porter un petit colis à un relais non loin de chez moi. Cinq kilomètres aller, cinq kilomètres retour.
Avec le régulateur de vitesse enclenché…
Je naviguais tranquillement sur ma voie, au trois quarts droits. Sur cette départementale toute droite, je n’avais croisé personne depuis plusieurs minutes. À droite, dans un pré, une vache et ses copines gloussaient. À gauche, une ancienne éolienne de ferme toute déglinguée qui faisait semblant de tourner au vent. Et au loin, devant… Quelqu’un. Bien sur sa voie et le plus normalement du monde, une familiale arrivait en sens inverse. Rapidement, elle s’approchait. Nous allions nous croiser.
Un fou furieux
Je vis, juste derrière elle, comme prête à lui sauter par-dessus, une de ces petites citadines comme trop puissantes pour être honnête qui lui collait au train. J’étais toujours au trois quarts droits sur ma voie. La familiale et la folle furieuse étaient à cent mètres.
Cinquante mètres
La petite citadine fit une embardée du tonnerre et se colla sur l’autre voie, au plein milieu. Face à moi. Pour doubler la familiale, comme si je n’existais pas. Choc frontal dans deux dixième de secondes, lui à 100 km/h peut être, moi à 50 j’espère. Sans dessus-dessous, je me voyais me retrouver en plein dans son pare-brise ou deux cents mètres derrière lui. Et mon scooter écrabouillé dans le radiateur de ce fou.
Schaaaaa
Je regardais la ligne entre la fin du macadam et le début de l’herbe. Par la droite. Un petit coup de je-ne-sais-quoi sur le guidon et mon arrière-train gigota, appuya, le frein arrière pressé et je me retrouvais dans l’herbe, toujours assis sur le Niu. La folle furieuse passa en trombe à quelque chose comme deux centimètres de ma poignée gauche « Schaaaaa ». Elle ne s’arrêta pas et continua sa route comme si de rien n’était. Comme s’il ne s’était rien passé.
Pourquoi le Niu m’a-t-il permis d’éviter l’accident ?
Avant d’acquérir ce scooter électrique, je roulais avec un thermique plutôt lourd. De qualité, robuste et présentant une très bonne tenue route. Mais il avait une inertie énorme et freinait mal. Son cadre à simple berceau était loin d’être mauvais, mais il était trop « léger ». L’avant donnait parfois l’impression d’aller là, tandis que l’arrière voulait aller ici. Changer de direction brusquement fut toujours quelque chose me paraissant impossible.
Un châssis d’exception pour sa catégorie
Le Niu a un châssis à double berceau. Il fait de ce dernier le meilleur cadre qu’il m’a été donné d’essayer sur un scooter équivalent 50 cm3. Sa rigidité est excellente. On dit au scooter d’aller là, et il y va. Ce cadre fait aussi que le scooter se comporte comme s’il était bien plus léger qu’il ne l’est en réalité. C’est ceci qui m’a notamment permis de tirer à droite aussi facilement.
Un freinage sûr et équilibré
Avec mon thermique, qui ne disposait d’aucun système de type CBS ou d’ABS, j’aurai comme ici « pris les freins » par réflexe et la roue avant se serait très certainement bloquée, m’emmenant droit en enfer. Sur le Niu, grâce au freinage couplé, les roues ne se bloquent pas. On prend très vite l’habitude d’enfoncer mollement le frein de gauche pour s’arrêter : cela actionne les deux freins en même temps, de manière coordonnée et équilibrée. Cela évite le blocage des roues et il n’y a pas une once de guidonnage.
Juste avant ce choc qui n’arriva pas, je tournais et je freinais. Mes pneus eurent à alors composer avec le bas-côté de la route, les gravillons et l’herbe mal coupée. Tantôt sur le dur, tantôt sur le mou. Et rien. Le scooter est resté droit, a ralenti, puis s’est arrêté. Comme si c’était normal pour lui.
Ceci n’est pas une publicité
« Cela freine mieux » dit en somme le marketing du constructeur : « Lorsque vous freinez en cas d’urgence, le système de freinage CBS répartit la force de freinage entre les disques de frein avant et arrière, réduisant la distance d’arrêt et garantissant un freinage sûr à haute vitesse ». Cet après-midi-là, ce cadre et ces freins m’ont évité bien des malheurs. Avec mon ancien scooter – qu’entre nous, je regrette quand même un peu, parfois – j’aurai tiré tout droit. Ou j’aurai plié l’avant. Direction l’accident, quoi qu’il arrivât. Pas avec le Niu. C’est une certitude.
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