Les deux et trois roues présents dans notre catalogue disposent tous de moteurs électriques brushless, modernes et fiables. Ils peuvent être de différents types : intégrés en roue arrière, ou centraux. Selon les modèles de véhicules, ils offrent une puissance différente. Afin de vous accompagner dans votre choix, notre guide vous détaille l’ensemble des types de moteurs et de transmissions existants actuellement sur le marché.
Le fonctionnement d’un moteur électrique moderne
Les moteurs électriques sont dits « brushless », c’est-à-dire « sans balais ». Existants depuis de nombreuses années, ils sont venus remplacer les moteurs à courant continu en les surpassant sur tous les points. On les retrouve dans nombre d’endroits de notre quotidien : ventilateurs, disques durs, climatisations de voiture, etc.
Différentes marques se partagent le marché
Les moteurs électriques contemporains sont produits par différentes entreprises : à commencer par Bosch, l’équipementier allemand. Puis, QS Motor, leader chinois du marché. Enfin, chacune des marques peut disposer de ses propres filières d’approvisionnement et proposer des modèles de la marque qu’elle souhaite. Elles peuvent également les concevoir elles-mêmes. Comparés aux versions thermiques, les modèles électriques contemporains présentent beaucoup d’avantages.
Les avantages
Le principal avantage d’un moteur électrique brushless face à un thermique est l’absence d’émission de gaz polluant lors de son fonctionnement. Autre avantage : son silence quasi intégral, même à pleine vitesse. Électrique, sa consommation en « carburant » est bien plus économique que celui d’un thermique. Enfin, étant composé de très peu de pièces en mouvement, il est extrêmement fiable. Un électrique est capable de fonctionner durant des dizaines de milliers de kilomètres sans qu’il soit nécessaire de l’ouvrir pour changer la moindre pièce.
Les marques produisant leurs propres moteurs électriques
De plus en plus de marques développent leur propre moteur électrique en interne. Par rapports aux constructeurs qui font le choix d’un équipementier reconnu, ceci n’est pas inévitablement un gage de qualité ou de performance particulières. Cela permet surtout à ces marques d’adapter la motorisation aux projets qu’ils sont en tête. Également, il existe naturellement une vision financière : à long terme, cela peut également leur revenir moins cher que d’acquérir un stock important de pièces chez l’un des leaders mondiaux. Parmi ces marques, on pensera notamment à Sur-Ron et Talaria, dont les motocross électriques présentent des motorisations maison. Niu, avec son MQi GT Evo, a sorti en 2021 son premier scooter électrique avec un moteur réalisé en interne. Jusqu’à présent, Niu utilisait des modèles Bosch. Silence, le constructeur espagnol notamment connu pour son Silence S01, développe également les siens dans ses propres usines.
Les différents types de moteurs électriques
Les moteurs brushless connaissant plus d’applications qu’il n’est possible d’en lister ici, nous nous concentrons donc uniquement sur les moteurs équipant les scooters et motos électriques.
Moteur hub ou intégré en roue arrière
Comme son nom l’indique, le moteur intégré en roue arrière est… intégré en roue arrière ! Ce type de motorisation est tout indiqué pour les scooters et motos électriques ne nécessitant pas une puissance faramineuse. Entendons-nous bien : celui-ci peut développer jusqu’à 22 kW en crête sans problème – pour le moment. Au-delà et pour des raisons d’efficience et de température, les constructeurs préféreront utiliser un moteur central. On appelle également « hub ». Ce terme anglophone se traduit en français par « moyeu » : un moteur placé dans le moyeu de la roue.
Ses avantages
Au vu de son placement en roue arrière, ce type de moteur ne nécessite aucune transmission : ni chaîne, ni courroie, rien. Il est autant économique à concevoir et à intégrer à un 2 ou 3 roues électriques que simple à entretenir pour l’utilisateur final. Pour les scooters et motos sans permis notamment, c’est l’idéal. Il est particulièrement adapté à un usage urbain ou périurbain.
Ses inconvénients
Un moteur intégré en roue arrière présente deux inconvénients. Le premier est théorique et ne concerne pas les modèles vendus à notre catalogue : au-delà d’une certaine puissance, il chaufferait trop. Naturellement, les constructeurs le savent et équipent leurs véhicules en fonction. Il n’y a donc aucun risque généralisé de surchauffe moteur sur les véhicules commercialisés en France. Si ceux-ci souhaitent équiper une moto électrique avec un moteur surpuissant, ce dernier sera simplement placé centralement dans le cahier des charges du futur véhicule. Le second inconvénient concerne également peu les scooters électriques 50 et 125 cm3 : il s’agit de la répartition des masses. Ainsi positionné, un moteur électrique ajoute d’un poids sur le train arrière. Ce poids n’est pas présent sur les deux roues thermiques : le moteur est obligatoirement « central ». Mais les constructeurs y ont naturellement pensé et la géométrie globale de leurs véhicules tient compte de ce fait.
Moteur central
Destiné aux véhicules généralement plus puissants ou pour des applications particulières, tel le motocross, le moteur central est très largement répandu sur le marché sur 2 et 3 roues électriques.
Ses avantages
Le moteur central permet au constructeur de disposer d’une plus grande souplesse dans son cahier des charges. Il peut ainsi disposer de plus de puissance et d’une meilleure répartition des masses. Notamment présent sur la Super Soco TC MAX, le moteur central est généralement placé sur des véhicules puissants ou ayant besoin d’encaisser des chocs importants, telles les motocross électriques.
Ses inconvénients
Ainsi positionné, le moteur central exige une transmission. Elle peut être soit composée d’une chaîne, ou d’une courroie. Cette transmission nécessite un entretien périodique : une courroie demande à être remplacée et une chaîne à être nettoyée et graissée. Également, cette transmission ajoute du bruit… Et plus on roule vite, plus on l’entend. Sur un moteur électrique, c’est plutôt dommage. Mais comme le dit l’adage, on n’a rien sans rien.
Louis dit
Même s’il est un schème peu commun, il y a aussi le moteur latèral, comme dans le cas du Yadea Voltguard.