Conçue sur la même base et le même châssis que les motos 125 cm3 du groupe, la Mash Fifty est la version 50 cm3 de la moto néo-rétro low-cost du constructeur Mash Motors. Accessible dès 14 ans avec le permis AM (ex BSR) ou sans formation particulière pour les possesseurs du permis B, la plus petite des motos Mash veut cibler une clientèle large.
Tout comme les Mash équivalent 125 cm3, à l’instar de la Seventy, la Mash Fifty existe depuis plusieurs années sur le marché français. Celle-ci a bien sûr évolué au fil du temps, notamment avec le millésime 2017 qui voit l’apparition d’un nouveau bloc moteur vertical 4T. Cette motorisation 4 temps était nécessaire afin que cette moto puisse obtenir l’homologation Euro4. À l’arrivée, ce « petit » moteur est un monocylindre refroidi par air qui développe 2.1 kW à 6 800 tr/min.
Le tour de force de cette Mash Fifty est d’être pour ainsi dire la seule à exister dans le segment des cyclomoteurs thermiques vintage ou néo-rétro. C’est parfait pour toucher les plus jeunes comme les moins jeunes à la recherche d’une moto lookée et peu onéreuse à l’achat ! Seul concurrent sérieux sur le segment : Archive Motorcycles avec leurs AM80 et AM84, respectivement un Café Racer et un Scrambler. Équivalent 50 cm3, bien entendu.
Qui dit équivalent 50 cm3, dit forcément usage limité à la ville et à l’urbain. Évidemment, avec une vitesse de pointe qui plafonne à 45 km/h, difficile de s’aventurer ailleurs, sur des axes dont la limitation de vitesse est supérieure à 50 km/h.
La Mash Fifty ne déroge pas à la politique de l’entreprise qui la conçoit : proposer des motos neuves à moins de 2000 €. Par conséquent, avec un prix de vente à 1 850 €, il ne faut pas espérer grand-chose en termes de fonctionnalité à bord. Un simple compteur analogique au guidon et les commodos de base, obligatoires. C’est tout.
Comme d'habitude sur les motos de ce type, la position de conduite est naturelle. Assise neutre, bras légèrement courbés et jambes pas trop tendues ni repliées... Vous l’aurez compris, on est assis de manière classique sur cette Mash Fifty.
Pour le freinage, on profite seulement d’un disque à l’avant : le frein arrière est à tambour. Ce n’est certes pas ce qui se fait de mieux, mais pour tirer au maximum les prix vers le bas, il faut inévitablement faire des concessions. Dans la pratique, le freinage n’est ni excellent ni rédhibitoire. Il est bon, sans plus. Mais, dans certaines situations, on se trouvera heureux que la moto n’affiche que 85 kg à sec.
Voyager à deux avec la Mash Fifty est possible, car la moto est homologuée deux places. Néanmoins, la selle présente une courbure, une arcade à l’arrière. Celle-ci rend le duo compliqué : le passager est mal assis. Pour réellement pouvoir emporter un passager avec vous, il vous faudra certainement passer par la case option et opter pour la selle basse.
La capacité d’emport de la Mash Fifty est très mince. Pour pallier à ce manque, comme sur toutes les motos de ce type, il faudra passer par le catalogue d’options. On peut par exemple bénéficier d’un porte-paquet vendu 69 €.
L’intervalle de révision recommandé par le constructeur est situé tous les 3000 km. À défaut de réaliser le kilométrage préconisé, chaque révision devient annuelle.
Au niveau de sa fiabilité, son constructeur Mash, à ses débuts, s'est parfois vu reprocher d'avoir proposé des motos avec de nombreux défauts de fabrication et des pièces de mauvaise qualité. Certes, avec le temps, le cahier des charges de Mash et de la Sima s’est durci, mais les avaries restent malheureusement récurrentes. Sur la Mash Fifty, on a par exemple noté de nombreuses pièces qui rouillent ou des boulons qui se dévissent tout seul.
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